Grâce à la mobilisation des députés et des sénateurs d’opposition (dont les communistes qui ont été en première ligne de ce combat), Macron et son gouvernement ne pourront pas céder ADP, dont l’État est aujourd’hui encore actionnaire majoritaire, à une entreprise privée sans que les citoyen(ne)s aient l’opportunité de s’exprimer sur cette privatisation scandaleuse.
Nous pouvons exiger ensemble un référendum pour réaffirmer le caractère de service public national de l’exploitation d’Aéroports de Paris ! Il nous faut pour cela réunir 4 717 396 signatures d’ici 9 mois pour obtenir le lancement d’un référendum d’initiative partagée (RIP) sur ADP.
Munissons-nous de nos cartes d’identité ou de nos passeports et soyons nombreuses et nombreux à signer (et faire signer) la pétition en ligne : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1
ADP n’est pas n’importe quelle entreprise, comme le rappelait L’Humanité dans son édition de jeudi : “Numéro un mondial de son secteur, 4,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 173 millions d’euros de dividendes versées à l’Etat en 2018, 6700 hectares de terrain, 280 millions de passagers annuels, 8% de l’emploi régional… Et un service public qui réunit le contrôle des frontières, l’aviation civile, les douanes et la sécurité aérienne”. 115 000 emplois sont concernés sur l’aéroport d’Orly et plus de 900 millions d’euros ont été investis depuis 2014 pour moderniser cet aéroport.
ADP constitue un bien commun et un monopole naturel : il doit rester public ! Ne laissons pas Macron vendre à vil prix ce joyau à Vinci… Ne laissons pas se reproduire le même scandale que pour les concessions autoroutières.
Empêcher la privatisation d’ADP est un enjeu à a fois écologique, social et économique, mais aussi un enjeu pour la tranquillité des communes survolées (dont Saint-Maur fait partie).
La démocratie doit parler. Une grande campagne et citoyenne s’ouvre devant nous. Comme pour Engie et La Française des Jeux, disons stop au bradage : la France n’est pas à vendre !
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