Alors que les commémorations du centenaire de la Révolution d’Octobre touchent à leur fin et nous auront permis de faire le point sur le rapport de notre Parti à ce moment clé de l’aventure révolutionnaire, l’assemblée nationale (AN) des animateurs de section a débattu ce samedi 18 novembre des réponses apportées par les communistes à la consultation lancée depuis le mois de septembre dernier.
Les enseignements de cette consultation sont multiples : primauté à accorder à la lutte contre le coût du capital et les inégalités, réflexion stratégique à mener pour créer des dynamiques de changements majoritaires, nécessité d’un bilan sans fard de notre action récente et passée… Ils devront nourrir nos réflexions jusqu’au Congrès extraordinaire qui se tiendra au final les 24, 25 et 26 novembre 2018 conformément au vote majoritaire qui s’est dégagé au cours de l’AN et à travers les 13 843 réponses à la consultation recueillies au niveau national.
Au fil des 4 chantiers (luttes et combat communiste, démarche de transformation et de rassemblement dans la société française, transformations du Parti, élections européennes) qui vont se décliner sur l’ensemble du territoire mais aussi à travers une plateforme numérique collaborative, ceci nous laissera le temps du débat et de la réflexion pour réellement révolutionner notre Parti.
Comme le disait notre camarade Pierre Laurent le 4 novembre dernier : « Il n’y a pas de processus révolutionnaire abouti sans un développement ininterrompu de la démocratie, dans tous les domaines. Aussi âpre soit le chemin, la démocratie, l’action et la maîtrise consciente du processus politique par le peuple n’est pas négociable […]. Le communisme, pour nous, […] c’est un mouvement continu de conquête démocratique. »
De son côté, totalement déconnecté des souffrances populaires et plus dévoué que jamais à servir les intérêts du capital financier et les « premiers de cordée », l’autocrate Macron s’attaque désormais à la santé, à l’assurance chômage mais aussi à la culture, après avoir amplement répondu aux attentes du MEDEF avec ses contre-réformes de la fiscalité des plus riches, du financement de la Sécurité Sociale et du code du Travail. Pendant ce temps, l’évasion fiscale tourne à plein (comme les Paradise Papers nous le rappellent), les dominations (notamment sexistes) se perpétuent et les inégalités continuent de s’amplifier. Chaque jour, les faits confirment le bien-fondé et la nécessité de nos luttes et donnent raison à Fidel Castro qui disait : « Le capitalisme n’a ni la capacité, ni la morale, ni l’éthique pour résoudre les problèmes de la pauvreté.»
Il est donc temps de mettre en commun nos idées pour préparer le Congrès de 2018 et repartir à l’offensive !