Les revers et les mises en cause se succèdent pour Sylvain Berrios…

Après sa déconvenue aux élections sénatoriales, les revers et les mises en cause se succèdent pour Sylvain Berrios…

Le 14 février 2024, après de multiples péripéties et recours judiciaires de la part de la Ville de Saint-Maur, la Cour Administrative d’Appel (CAA) de Paris confirmait tout d’abord que la “placardisation” en bonne et due forme (changement d’affectation forcée, mise à l’écart, absence de missions confiées…) et la rétrogradation fonctionnelle d’une fonctionnaire territoriale de la Ville à son retour de congés maternité et parental, décidées en septembre 2014 lors du premier mandat de Sylvain Berrios, étaient bien contraires à la loi. La CAA reconnaissait par ailleurs des “faits de nature à faire présumer l’existence d’un harcèlement moral et une situation de discrimination en lien avec ses absences en dernier lieu au titre de congés de maternité et donc fondée sur le sexe.

Le 13 mars 2024, alors que les constructions se multiplient dans tous les quartiers de Saint-Maur, faisant couler le béton pour accueillir les ménages les plus favorisés, le site Off-Investigation révélait les liens existants entre Sylvain Berrios et Hugues Anselin, dirigeant d’un “cabinet de recrutement d’élus”. Les 2 sont en effet codétenteurs de la SCI Abbara créée en septembre 2020 : une société civile immobilière propriétaire et constructrice d’immeubles et assurant aussi la location de terrains et de biens immobiliers…Après l’affaire des permis de construire falsifiés, la nouvelle enquête qui s’annonce va encore entacher la prétendue exemplarité de M. Berrios.

Dans ce ciel morose, seule la Macronie est là pour redonner le sourire à Sylvain Berrios, avec un Gabriel Attal qui lance une attaque en règle contre la loi SRU et le logement social et amplifie ainsi les cadeaux aux promoteurs privés et à ses alliés de droite… En annonçant son intention d’ajouter du logement locatif intermédiaire, visant les couches moyennes hautes (plafond de ressources à 7500 € par mois !), dans le calcul du taux cible de 25% des logements sociaux de chaque commune, Gabriel Attal a fait le bonheur d’un Sylvain Berrios qui s’est empressé de faire adopter une résolution en conseil municipal le 8 février dernier pour demander au gouvernement de passer aux actes et de “faire évoluer rapidement les règles de décompte de la loi SRU”.

Attal et Berrios font cela alors même que 2,6 millions de ménages sont en attente de logement social (+ de 100 000 dans le Val-de-Marne) ! Honte à eux ! Le réel besoin, comme l’a rappelé notre Parti, c’est pourtant celui d’un investissement national massif et planifié en matière de logement social avec la création d’un grand service public dédié et la construction de 250 000 logements par an !

Après les barbouzeries et les malversations d’Henri Plagnol, l’entêtement de Sylvain Berrios à faire de Saint-Maur un “ghetto de riches” et ses méthodes douteuses jettent une nouvelle fois un voile sombre sur notre ville… Saint-Maur mérite définitivement mieux. Pensez-y en 2026 !