Le déni de démocratie et la provocation jusqu’au bout. Malgré une mobilisation populaire exceptionnelle depuis le début de l’année 2023, malgré 12 journées de manifestations à l’appel de l’intersyndicale et des centaines d’entreprise en grève, le petit monarque Macron aura décidé de promulguer à la hussarde, dans la nuit, son projet de loi régressif repoussant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, une fois obtenue la validation de la majorité des articles de sa loi par ses ami.es du Conseil Constitutionnel… Cette attitude démontre bien une chose, comme l’a dit Fabien Roussel : « Même si nous n’avons pas encore gagné, le président Macron, lui, a déjà perdu. Il a perdu les Français, les syndicats, l’opinion. »
Par leur mépris de classe, par leur autoritarisme, par leur arrogance, par leurs mensonges et leur refus de la négociation, Macron et sa clique auront malmené citoyen.nes, syndicats et parlementaires, démontrant la nécessité urgente de sortir des institutions d’une Vème République à bout de souffle, une Vème République contre laquelle les communistes se sont toujours battu.es et qui permet à un Président d’imposer une loi illégitime et pourtant rejetée par plus de 70% de la population française…
Face à ces « voleurs de vie », face à un gouvernement de plus en plus minoritaire, maintenons la pression populaire, soyons tou.tes dans la rue ce 1er mai pour montrer notre détermination à écrire un autre avenir que celui du travail jusqu’à la tombe, pour défendre le droit à une retraite à 60 ans à taux plein pour tou.tes, pour défendre nos droits les plus fondamentaux, pour la République démocratique et sociale que nous appelons de nos vœux ! Retrouvez-nous sur nos points de vente du muguet dans la ville de Saint-Maur avant de partir ensemble en manifestation !
Comme nous l’avons fait depuis le début de cette bataille historique entre le travail et le capital, nous resterons aux côtés de l’intersyndicale, qui appelle à poursuivre les grèves, les manifestations et les journées d’action. Nous le faisons en portant nos propositions et en visant à offrir un débouché politique aux aspirations légitimes à une autre société, en visant à ouvrir un chemin pour battre l’extrême-droite, en visant surtout à encourager l’implication des catégories populaires et du monde du travail dans la construction politique qui pourra faire de la majorité sociale d’aujourd’hui la nouvelle majorité politique de la France.
C’est tout le sens de l’appel à « construire un nouveau front populaire, pour une France libre, heureuse et forte » qui a été adopté par notre 39ème Congrès. « Ensemble, avec une République porteuse de justice, d’égalité sociale, de solidarité internationale et de paix, ouvrons le chemin de nouveaux Jours heureux ! »
Notre 26ème conférence fédérale et notre 39ème Congrès auront été riches d’échanges et de débats qui auront d’ailleurs permis de retenir nombre d’amendements à la base commune et aux statuts travaillés dans notre section et dans notre fédération ! Féminisme de classe, solidarités internationalistes, reconquête des classes populaires, stratégie pour construire une nouvelle majorité populaire, rôle des grands médias, sens du travail, revendications de la jeunesse, luttes pour l’environnement, combat contre l’extrême-droite, place des cellules et de l’implantation dans les lieux de travail au sein de notre organisation : autant de sujets cruciaux qui auront traversé notre 39ème Congrès et qui auront permis d’enrichir notre réflexion commune et nos orientations politiques.
Avec une base commune « L’ambition communiste pour de nouveaux Jours Heureux » et des statuts amendés largement adoptés par les congressistes (respectivement 83,12% et 81,58% des suffrages exprimés), notre Parti dispose désormais d’une feuille de route claire et révolutionnaire pour guider son action ces 3 prochaines années.
Avec la réélection de Fabien Roussel en tant que secrétaire national, entouré d’une direction renouvelée, rajeunie et féminisée (soutenue par 80,4% des suffrages exprimés), notre Parti est aussi désormais pleinement engagé pour mettre en œuvre les décisions souveraines de ce Congrès de Marseille et faire grandir l’envie de communisme.